Avis Cinefeel sur "Gone Girl" de David Fincher avec Rosamund Pike , Ben Affleck, Tyler Perry, Neil Patrick Harris...
Avis Cinefeel sur Gone Girl de David Fincher avec Rosamund Pike , Ben Affleck …
Sortie Cinéma Mercredi 8 Octobre 2014
Comment écrire sans spoiler sur un thriller tordu au mécanisme d’horlogerie où chaques twists ou péripéties scénaristiques sont distillés par un des maitres du Cinéma américain ? Cette problématique sera-t-elle surmontable ?
Amy Eliott est une belle trentenaire, issue de la bourgeoisie new Yorkaise au style de vie « hype ». Elle est la femme parfaite, chic et jolie, talentueuse et attractive. Nick Dunne va devenir son mari, elle va le suivre dans le Missouri et au fil des ans son mariage va peu à peu se désagréger. Le jour de leur 5 ème année d’anniversaire de mariage elle disparait, c’est le point de départ du film ! Le mari serait-il impliqué ou le manège des faux semblants et la divulgation des vraies personnalités ambivalentes peuvent commencer ?
David Fincher a choisi d’adapter un best-seller d’une romancière Gillian Flynn, scénariste aussi du film .
La construction narrative originale est faite de séquences alternatives où les points de vue des 2 protagonistes s’entrecroisent (Vision des évènements selon Amy et Nick). Les dates « post –disparition » s’affichent (l’un des premiers plans du film est une horloge) accentuant le coté enquête, des flash-backs (rencontre, mariage…) et l’utilisation de la voix off viennent compléter la mise en place millimétrée de l’intrigue.
Le style Fincher est bien présent et reconnaissable, son sens du montage et l’exigence portée à la « forme filmique » (images « léchées ») aboutissent à la conduite fluide du récit. Le rythme dans un premier temps semble s’adapter au personnage de Nick (Ben Affleck) un peu apathique et lent face à la disparition de sa femme mais va, dès lors qu’il va être soupçonné de meurtre prémédité, adopter un tout autre tempo, plus punchy et désarçonnant !
« Gone Girl » est un polar rapeux, élégant, hitchcockien et moderne, sombre où la névrose perverse individuelle est un magnifique miroir de l’Amérique dans son ensemble avec ses travers médiatiques.
La résonnance sociétale du film porte sur la dramaturgie outrancière et l’interférence négative des médias (notamment sur les faits divers traités à travers leur prisme déformant et réducteur, représentatifs d’une société du spectacle et de l’impudeur) sur une opinion publique versatile et manipulable, les dérives pernicieuses des réseaux sociaux, l’exacerbation psychotique de la valeur famille…
Fincher et Flynn respectent les codes du thriller avec son lot de rebondissements, le titre français du livre était « Les apparences » souvent suivies, à juste titre ici, par le qualificatif de « trompeuses » !
Côté acteurs ; Rosamund Pike (Amy) a remercié David Fincher de l’avoir choisie, lui le représentant, d’après elle du « darwinisme créatif » et adepte du perfectionnisme. C’est en effet un rôle en or, complexe, intense et multiforme, pour une actrice et Miss Pike s’en sort haut la main, apportant sa classe naturelle teintée de fêlure inquiétante ! Sharon Stone a explosé avec le rôle de Catherine Tramell (« Basic Instinct ») à l’âge de 34 ans , celui d’Amy Elliott Dunne , dont le cousinage avec son ainée vénéneuse, l’espace d’une scène est flagrant , va aussi être LE tournant de la carrière de Rosamund Pike (35 ans) !
Ben Affleck apporte avec nuance sa pierre à l’édifice, en déambulant sa démarche pataude d’américain moyen bonhomme empêtré dans une histoire le dépassant. Il compose un personnage lambda un peu lâche sans épaisseur mais qui va faire face avec pugnacité sans pour autant faire plier le système.
Fincher nous livre un modèle du genre, « détourné » stylisé et intelligent aux accents singuliers disséquant les effets pernicieux d’un système basé sur …l’apparence !
Critique express "Lock out" de James Mather et Stephen st Léger
Critique express de "Lock Out" de james Mather et Stephen St Léger avec Guy Pearce,Maggie Grace...
Dans un futur lointain MS One est une prison spatiale futuriste où les pires meurtriers sont pensionnaires mais plongés dans un sommeil artificiel. La fille du président en visite est séquestrée par des mutins sortis de leur léthargie, un ancien agent secret accusé à tort doit partir en mission la délivrer! Voilà l'histoire de la dernière production Besson, annoncé comme un film bourrin sans saveur par de nombreuses critiques. Alors certes on est dans la série B assumée, avec des références à "New York 1997", "Piège de cristal" ou "Alien 3"... La surprise vient de Guy Pearce qui étonne en action heroe vraiment crédible et détaché. Maggie Grace , après "Taken" est encore "kidnappée"!!!! A part ça , pas un grand scénar quand même, une scène sympa sur une course poursuite à moto futuriste et si vous ne cherchez pas l'histoire du siècle vous passerait un moment fun, pas plus!
LOCK OUT : BANDE-ANNONCE VOST Full HD
PS A noter que Guy pearce a dans sa filmo " LA Confidential" un film maitrisé, avec une reconstitution des années 50 parfaite qui a eu pour seul tort de sortir la même année que "Titanic" mais qui reste un petit bijou de film d'action et d'intrigue amoureuse et policière , adaptée d'un roman de James Ellroy avec Kim basinger (oscar du second role ) et Russel Crowe!!!
Critique Springbreakers d'Harmony Korine avec James Franco, Selena Gomez, Ashley Benson....
« Springbreakers »d’Harmony Korine avec Selena Gomez, Vanessa Hudgens, Ashley Benson, James Franco, Rachel Korine… sortie Cinéma le 06 Mars 2013
Quand le visuel l’emporte sur la structure du scénario et la psychologie des personnages
Le mode opératoire pour être surpris et voir « Springbreakers » serait de n’avoir vu aucune image du film, aucune interview du réal et accessoirement des actrices à qui on pose toujours la même question, avez-vous fait votre Springbreak
Le réalisateur décrit les dérives possibles d’une jeunesse délurée allant jusqu’à l’attirance pour le danger et le crime. Il dépeint aussi par le prisme des 4 copines de fiesta et plus spécifiquement à travers le rôle joué par Selena Gomez (Faith çad littéralement Foi) la forte valeur religion dans la société américaine puritaine et évangéliste (« Pour chaque tentation, il vous donnera un moyen »dit un des « prêches » étudiant parlant de Dieu !)
Jusqu’où peut aller la perte de repères quand le lâcher-prise tourne au dérapage incontrôlé ! 4 nymphettes dont 3 font un braquage de fast Food pour financer leur springbreak prennent déjà une option dangereuse sur leur devenir ! Ce concept de Springbreak (regroupement de jeunes étudiants pour faire la fête), typiquement made in USA, va être leur « lâchage post exam », elles vont se perdre dans les excès et finir en prison. Un malfrat local, sorte de gangsta-rappeur va aller payer leur caution et « la bascule » vers le côté obscur va commencer.
James Franco (méconnaissable avec ses dents en argent, ses tatouages, dreadlocks au vent) fait une prestation réaliste et percutante de cet « Alien », dealer fanatique des armes cherchant ses âmes sœurs !
Pour ce qui concerne les 4 comédiennes, Selena Gomez compose une « catho-convaincue », seule repentie, consciente de sa descente aux enfers (« On était venu ici pour se trouver, c’est pas ça notre rêve ! ») est convaincante, voir touchante. Pour les 3 autres, le problème reste la construction de leur psychologie qu’on peut résumer en filles un peu trop spontanées, désinhibées à l’excès, sombrement arrivistes (« On va chercher cette putain tune »). Elles font fi des conventions, se débarrassant des valeurs traditionnelles comme des oripeaux désuets et désirant sciemment se bruler les ailes car voulant tout, tout de suite. (« C’est pas juste des vacances c’est beaucoup plus que ça, c’est un Monde parfait »)
Le film était annoncé comme un « Scarface au féminin » revendiquant un girl-power à la limite et franchissant la ligne du « politiquement correct » ! Si la référence de Scarface est assumée (The World is mine était déjà le slogan de Tony Montana et Alien voue un culte au héros du film ("Mes dollars sont ma chair et mon sang", photo d’Al Pacino à l’appui), le traitement, parfois trop visuel (ralentis, image léchée, montage rapide..) l’emporte sur le scénario et la psychologie des personnages. (ça tourne un peu à vide et les filles apparaissent un peu "creuses"!)
Korine fait penser avec ce film à un cinéma à la Larry Clark plus aseptisé et festif mais moins « sexuellement assumé » (La scène de la piscine sorte de « Jules et Jim revisité » là c’est plutôt « Brit et Candy » est pudique à souhait comparé à la scène de « Loft Story » par exemple / contrats des actrices excluant nudité j’imagine).
Dans une moindre mesure on peut penser, par moments, à un Lynch version « Sailor et Lula » mais estampillée « MTV » au niveau de l’image. Car bizarrement si les icones des pré-ados que sont Vanessa Hudgens et Selena Gomez sont employées à contre-courant, les scènes sensées être hot restent très soft, et un peu sages .Alors oui l’esprit « tout excès » (« Fuck the system »/drog/coke/alcool/sex-party..) est décrit de façon efficace, on aurait aimé avoir plus de « perversité » dans le propos. La scène où Vanessa Hudgens et Ashley Benson jouent avec les armes d’Alien sur son visage, ne sachant pas si elles vont le tuer instille un soupçon de tension, de perversité, un peu trop fugace ! Ces lolitas jusqu’auboutistes n’arrivent pas à nous embarquer à cause de la structure du scénario.
On aurait aimé voir cette ascension de nymphettes en pleine crise d'ado ,qui vont se changer en bad girls, de manière plus fouillée et que le flinguage en règle de la fin soit situé au milieu du film, pour voir la suite de leurs aventures et leur déchéance probable.
Critique express de "20 ans d'écart" de David Moreau avec Virginie Efira, Pierre Niney, Charles Berling...
Critique express « 20 ans d’écart » de David Moreau avec Virginie Efira, Pierre Niney, Charles Berling… Sortie Cinéma le 06 Mars 2013
Vu en avant première le 04 Février 2013
Quand une busy-woman rigide tombe dans le piège de la romance avec un garçon attachant de 20 ans son cadet...
Alice est une busines woman de presque 40 ans, travaillant dans le milieu de la mode au sein du magazine tendance « Rebelle ». Un peu coincée, rigide, elle est menacée dans son job par les petites nouvelles créa délurées et pleines d’ambition. Dans son avion de retour de Rio, un jeune étudiant, Balthazar, « atterrit » par accident en classe affaire à ses côtés. Elle va le retrouver plus vite qu’elle ne pense à Paris, commence alors un jeu de « simulation-séduction » sur le mode « je me tape un petit jeune » ce qui va la rendre plus attractive et donc « rebelle- tendance » dans le milieu si superficiel de la mode où l’Apparence est le maître-mot !
« 20 ans d’écart » se positionne clairement dans la catégorie « comédie à l’américaine » (réalisation plutôt speed et image soignée). Virgine Efira, n’a rien à envier à Katherine Heigl, sur le côté blonde sexy qui va se laisser emporter à son propre jeu. Elle a d’ailleurs participé à l’adaptation du scénario, à l’aise dans le registre de la com-rom et aussi dans celui, par quelques touches, de l’émotion. Pierre Niney est dans la lignée de « Comme des frères » avec un personnage attachant qui croit vraiment à son histoire et fait preuve d’un vrai tempérament.
Alors le film passe très vite (c’est plutôt bon signe), avec de vrais moments de comédie (« Ah Jean-Luc Mélenchon », « la périmée ») mais les second rôles sont un peu sacrifiés (à part Charles Berling), tout le staff du magazine de mode est vraiment anecdotique. On pense bien sûr au diable s’habille en Prada, on aurait aimé plus de situations vraiment comiques à "la Billy Wilder version aujourd’hui", renoué avec les comédies des années 50 avec un duo actuel !
La mécanique fonctionne mais ce n’est pas une Ferrari (le père de balthazar les teste à la tv), les situations s'enchaînent sans vraiment avoir une scène qui sorte du lot en particulier. Reste le duo"charming" : Virgine Efira (spécialiste des Rom-com après « L’amour c’est mieux à deux », « La chance de ma Vie ») joue du décolleté plongeant, montrant aussi ses failles. Pierre Niney en ahuri transi et rebelle amoureux face aux doutes de sa partenaire est toujours convaincant en mode comédie. On attend maintenant un rôle dramatique marquant. (Il a joué près de 40 pièces de théâtre)
Le film donne le sentiment d’ « effleurer » son sujet, alors l’effleurement peut provoquer un sentiment sensuel, agréable et appréciable mais constitue une promesse vers une émotion plus forte et intense que le film n’atteint pas.
Critique de Zero Dark Thirty avec Jessica Chastain, Jason Clarke...
Critique de Zero Dark Thirty deKathryn Bigelow avec Jessica Chastain,Jason Clarke, Edgar Ramirez, Mark Strong…
Sortie Cinéma le 23 Janvier 2013
La première image du film est un fond noir avec en voix off des enregistrements à l’état brut des derniers mots des victimes des deux tours du 9/11 appelant les secours et réalisant qu’ils vont mourir. En quelques secondes l’émotion qui a secoué l’’Amérique resurgit.
Ce préambule remet instantanément le spectateur dans l’état d’esprit des américains à l’époque. Les attentats du World trade center ont bien été un traumatisme pour l’Amérique du 21 ème siècle et ont fait d’Oussama ben Laden l’ennemi public international n°1.
La nébuleuse terroriste du moyen Orient va devoir affronter les foudres des services secrets du « Satan américain » ! Car la traque ne va pas être linéaire, facile et les doutes, les fausses pistes vont se multiplier. Pour accélérer le processus de démantèlement terroriste, « les gendarmes du monde » vont utiliser des moyens peu avouables et la torture sera une arme pour arriver à ses fins. La scène d’ouverture (où le torturé est joué par un français Reda Kateb) montre que la torture sera utilisée, en dépit du discours officiel d’Obama dénonçant ses pratiques d’un autre âge. Doit-on être respectueux des règles avec des terroristes et/ou des acteurs en contact direct ou indirect avec ces mêmes terroristes et susceptibles de les atteindre ?
Bigelow construit la première partie comme une suite d’évènements qui vont être autant d’étapes dans ce long processus besogneux vers l’appréhension de Ben Laden. Le Koweït, l’Arabie Saoudite, les attentats de Londres, Afghanistan, Pakistan vont être les théâtres d’attentats, de manipulations, des sources de renseignement. Le style visuel du film est carré, militaire, découpage par thèmes (techniques de renseignements, la rencontre…) un peu didactique et foisonne d’informations. L’aspect touffu du film, très documenté, nous éloigne bizarrement un peu à force de l’attrait du sujet et c’est par une montée du « suspense » que Bigelow nous scotche dans les 40 dernières minutes du film. La lumière est « naturelle », à l’état brut, le sens du spectacle s’allie avec la reconstitution de l’opération militaire au Pakistan de nuit et par hélicoptères. Les soldats ressemblent à des échappées de Stars Wars avec leur casque aux 4 viseurs loupes , prolongement de leurs yeux !
Après la chasse et le jeu de piste qui durera 10 ans arrivent l’action et l’exécution avec ces couacs et sa tension parfois mal maitrisée (enfant, femme tués, hélico qui se plante sur un sol étranger dont l’Etat (le Pakistan en l’occurrence) n’est pas prévenu de l’opération…)
Mais ce qui fait aussi l’atout du film c’est aussi son personnage féminin principal , une analyste de la CIA (Maya) jouée par Jessica Chastain
(Golden Globe 2013 actrice Drame) . Maya est « sur-concernée », obsédée par son travail, à la fois sensible, dure, pugnace, « seule contre tous » (le décompte des jours d’observation de la maison au Pakistan écrit au feutre sur vitre de son patron) .
Cette motherfucker (c’est elle qui le dit), cousine éloignée de l’héroine TV de « Homeland », brillante , intuitive, s’instrumentalise elle-même car elle sacrifie tout à la traque et va être présente du début (scène de torture ) à la fin (reconnaissance de Ben Laden ds sa « housse mortuaire »)
Pour autant est ce que tout est finit ? Où allons-nous ? Un chapitre se clôt dans l’Amérique d’Obama mais la cicatrice du 09/11 restera ! C’est compréhensif qu’un tel film ait un écho si fort auprès des américains. Un film un peu long, et quelques fois nébuleux à l’instar d’un « Syriana »par exemple, mais « rattrapé » par une tension et un sens du Cinéma, surtout, dans sa dernière demi-heure.
Critique express Mobius d'Eric Rochant avec Jean duJardin, Cécile De France, Tim Roth....
Critique express de Mobius d’Eric Rochant avec Jean Dujardin, Cécile De France, Tim Roth…. sortie le 27 février 2013 vu le 26 janvier en AVP
Qu’allait donner le vrai retour d’Eric Rochant au Cinéma et à celui plus précis du genre d’espionnage sur grande échelle, autrefois (1994 !) abordé avec « Les Patriotes ».
Rochant se donne les moyens d’un retour gagnant coté casting.
Jean Dujardin, premier rôle post- oscar campe un agent russe, vieux briscard discipliné et habile du renseignement, officiant sur Monaco qui va franchir la ligne et court-circuiter les procédures. Sa vie est chamboulée « par accident » avec la naissance d’un nouveau sentiment pour lui.
Cécile de France, à la féminité réaffirmée (très loin de sa compo de « lesbienne-mec » des « Poupées russes »), redoutable analyste financière, noyautée par la CIA, au sein d’une société russe, va se bruler les ailes face à l’amour et aux conséquences de ses activités d’ « agent double »
Une histoire de séduction, d’amour va changer la donne des règles en vigueur en matière de manipulation et autres jeux d’espion.
Voilà en guise de guest, Tim Roth, cachetonne, car il n’a pas grand-chose à défendre en trouble magnat russe lisse et sans grand charisme.
Ce film pourrait se définir par l’expression « so-so », dite par Cécile De France càd couci couça, moyen quoi ! C’est l’impression que le film donne, une petite musique qui prend son rythme mais n’arrive pas à instiller des moments de tension palpable (on n’a pas peur pour les deux protagonistes).
Un coscénariste aurait pu insuffler ce sens du suspense quasi absent, ce qui est dommageable pour un film d’espionnage !. Car si le couple fonctionne (les deux sont convaincants et justes), on ne les sent pas en danger, l’histoire est un peu emberlificotée. On aurait aimé trouver plus d’inquiétudes (comme le personnage du garde du corps, chauffeur russe, véritable menace primaire ; ce type de caractères étaient bien présents dans la série TV « Mafiosa » orchestrée par le même Rochant dans ses dernières saisons !), plus d’action haletante, moins de bavardages (malgré quelques situations et dialogues savoureux et ciselés).
C’est un voyage élégant (mise en scène/ acteurs racés) et luxueux (géo-localisation de l'intrigue/qualité de l'image et de la photo) avec de beaux paysages* mais avec un sentiment partagé et sans vraiment avoir la sensation d’être ailleurs ! A vous de juger !
*C’est peut-être la rétine du régional de l’étape qui « parle » puisqu’à part Moscou, le film se passe à Monaco et dans le 06 !