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L'oeil du cinéphile 06
L'oeil du cinéphile 06
  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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10 mai 2013

Regard porté sur Oblivion de Joseph Kosinski avec Tom Cruise, Andrea Riseborough, Olga Kurylenko...

Regard porté sur Oblivion de Joseph Kosinski avec Tom Cruise, Andrea Riseborough, Olga Kurylenko, Morgan Freeman… Sortie Cinéma le 10 Avril 2013

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Après « Jack Reacher » voici Jack Harper, réparateur de drones dans une Terre dévastée en 2077. Si la filiation entre les 2 Jack tient dans leur prénom, un certain esprit vintage les lie aussi. Il est  nostalgique du passé, des matchs de Superbowl, des vinyls, de la nature et des choses simples de l’Humanité.

Dans un paysage post apocalypse nucléaire, l’Humanité a quitté la terre, des stations plateformes hydro pompent l’eau de mer afin de prélever les dernières ressources. Jack fait équipe avec son binôme, son officier de liaison, Vica,  incarnée par la jolie et talentueuse Andrea Riseborough(Never let me go/ Shadow dancer).

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« Nous faisons une bonne équipe » tel est le compte rendu quotidien au Tet, le centre de contrôle des missions symbolisé à l’écran par la mielleuse Sally. Un soupçon latent de « big brother » féminin est palpable.

Une partie du territoire est irradié et une horde de « chacals », humanoïdes ou « ombres » aux yeux rouges attaquent les drones. Une sorte de Résistance larvée semble exister ?

Un rêve obsède le héros malgré son « nettoyage mémoire » : Il sourit à une femme dans un New York noir et blanc du haut d’un building. Un vaisseau s’écrase 5 survivants sont à bord avec une certaine Julia Rusakova (Olga Kurylenko bien pâlotte !), incarnation de la femme de son rêve !

Joseph Kosinski (Tron l’héritage) réussit à transposer son univers « graphique soft » mélangeant un aspect aseptisé/neutre (couleurs très pales, monochromes) à un esprit créatif/ inventif utilisé avec parcimonie (l’aéronef notamment) et pas autant qu’on l’aurait souhaité.

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La forme oscille entre le classicisme et la modernité visuelle et c’est un esprit à la « Franklin J Schaffner » (réal entre autre de La Planète des singes 1er opus années 60) qui l’emporte. « Oblivion » fait aussi un clin d’œil appuyé à « 2001 l’odyssée de l’espace » avec Sally qui n’est pas sans rappeler l’œil rouge de Hal du film de Kubrick.

Certains reprocheront au film d’être trop centré sur le héros (Tom Cruise est  investi et convaincant) qui va d’ailleurs « se multiplier » (ceux qui ont vu le film comprendront). Mais Oblivion est un film de science-fiction divertissant bien au-dessus de la moyenne remplissant le cahier des charges du pop-corn movie avec un « twist final correct ». (C’est la grande mode des épilogues-coup de théâtres en ce moment avec plus ou moins de bonheur)

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