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L'oeil du cinéphile 06
L'oeil du cinéphile 06
  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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20 janvier 2013

Critique de Django Unchained de Quentin tarantino avec Jamie Fox, Chritoph Waltz, Leonardo Di Caprio...

Django Unchained de Quentin Tarantino avec Christoph Waltz , Jamie Fox , Kerrie Washington, Leo Di Caprio…

 Sortie Cinéma Mercredi 16 Janvier 2013

oeil dessinoeil dessinoeil dessin

La tendance actuelle est de revisiter les plats classiques et de les accommoder avec sa patte. S’il y a bien un réalisateur à qui on peut appliquer cette analogie culinaire c’est bien Tarantino. En effet Mr Quentin aime les films de genre ou de sous genre et les aborde un par un en y apportant son univers  fait de dialogues longs et savoureux et souvent accompagnés d’une violence outrancière.

Django Unchained n’y déroge pas ! Après  le polar (Reservoir dogs/Pulp Fiction) le film blackexploitation (Jackie Brown), le film de sabre asiatique (Kill Bill) le film Grindhouse (Boulevard de la mort) , le film de guerre (Inglorious Bastard ) Tarantino  revisite le Western plutôt spaghetti mais pas que !

 Il invente un nouveau genre le western rockn’roll !

Django Unchained affiche

Un western bavard , brillant et non dénué d'humour (scène des cagoules du Ku Klux Klan, du saloon...) avec des musiques estampillées années 70. Il livre une œuvre riche avec des références savamment digérées et retranscrites à la mode Tarantino : Peckinpah et ses ralentis lors des fusillades (style La Horde sauvage), la violence pas si éloignée de « Reservoir dogs », certains plans rappelant ceux de De Palma (on pense même à Scarface à un moment) etc…

Tarantino est un conteur d’histoire et un créateur de personnages hors normes ! Django est  un esclave qui se voit libérer de ses fers par un chasseur de primes allemand dans le Texas de 1858, puis dans le Mississipi esclavagiste, deux ans avant la guerre de Sécession ! En effet le Dr Schultz va faire équipe avec Django pour tuer 3 frères hors la loi, débute une histoire d’amitié et de collaboration fructueuse voici le point de départ  du film.

Les acteurs sont très bons, Christoph Walz (Dr Schultz) apparait comme un « Luchini Us ou germain », par son phrasé, sa présence, incarnant une sorte de « politesse flingueuse », son débit et son efficacité verbale ! Di Caprio en négrier sans pitié (des scènes sont d’ailleurs assez crue voir cruelles/ scène des chiens par exemple) utilise aussi sciemment son charme et son sourire pour donner vie à un propriétaire terrien sans états d’âme. Jamie Fox doit  remercier Will Smith (qui a refusé le rôle) tous les jours car il incarne Django  avec aisance et charisme, victime muette puis dézingueur  tchatcheur en colts !

Le film dure 2h44 et l’épilogue est un peu long , 15 minutes en moins auraient servi le film , mais on ne va pas bouder son plaisir, Tarantino multiplie les scènes  jouissives et cultive son sens du Cinéma en nous livrant un film maitrisé sans oublier la forme (« cadrages larges » , belle lumière…) qu’il faut aller voir sur grand écran comme les westerns d’antan qui se passait dans les grands espaces !

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Commentaires
A
Et une très belle référence au 1er Django, réalisé par Sergio Corbucci, puisque l'acteur Franco Nero qui joue le 'barman' lors de la 1ere scène avec Monsieur Candy, n'est autre que Django dans le 1er film ! :)
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