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L'oeil du cinéphile 06
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  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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8 février 2012

Billet Humeur Cinefeel The Hobbit La désolation de Smaug de Peter Jackson avec Martin Freeman, Evangeline Lilly...

Billet d’humeur sur « The Hobbit La désolation de Smaug » de Peter Jackson avec Martin Freeman, Evangeline
Lilly, Orlando Bloom, Richard Armitage, Ian Mc KellenSortie Cinéma 11 Décembre 2013

 

 

Commençons par le commencement ! « The Hobbit » est un roman paru en 1937 écrit par JRR Tolkien, philologue et linguiste érudit à l’imagination fertile et à la plume créatrice inspirée. « The Hobbit » est une sorte de préquel destinée aux enfants ou du moins de livre introductif à la trilogie adulte du « Seigneur des anneaux » (1954-1955). La 1ère vraie tentative marquante d’adapter l’œuvre de Tolkien était l’œuvre de Ralph Bakshi en 1978. Ce fut un film d’animation mixte et novateur mêlant dessin animé classique avec des prises de vue d’acteurs réels apparaissant en effet d’ombres et « cartoonisé » par des filtres de couleurs !  Cette technique cousine ancêtre de la motion capture chère à Zemeckis avait pour intention de retranscrire notamment l’aspect maléfique des hordes de Soron !

Puis beaucoup plus tard Peter Jackson entreprit son adaptation gigantesque, démesurée et réussie  de la Trilogie du seigneur des anneaux. Les trois films lui apportèrent gloire et reconnaissance mondiale. (Oscar du meilleur réalisateur pour « Le Retour du Roi » en 2003)

The Hobbit « un voyage inattendu » sorti en 2012 avait un côté enfantin et bucolique dans sa 1 ère heure restant en cela fidèle au roman destiné aux enfants de Tolkien . 

La première scène de « La Désolation de Smaug » est franchement réussie et nous plonge de suite dans un univers, proche d’un « Wulf the Barbarian » (BD héroic fantasy) avec une scène dans une auberge crasseuse.  Thorin le leader des nains se sent menacé, visualisant dans l’assemblée deux patibulaires louches aux intentions hostiles et belliqueuses, Gandalf le rejoint à sa table et désamorce la tension ! On se dit qu’on est bien parti pour 3 heures d’Héroic fantasy comme on les aime avec combats / amours contrariés/ intrigue palpitante / orques  affreux/ elfes guerriers et bienveillants… En résumé ce qui faisait le sel de la première trilogie !

Ce n’est malheureusement qu’en partie vrai ! Car ce deuxième volet s’il démarre bien fait cruellement sentir que « TheHobbit » à la base n’est pas une trilogie ! Le film a un gros ventre mou qui s’étire sans fin et nous fait suivre le périple des nains. Le souci majeur c’est que ces nains ne sont pas si sympathiques et que leur quête se résumant à atteindre la forteresse de Smaug n’est pas si attractive. Le personnage de Thorin (Richard Armitage) en futur roi n’a pas le charisme d’un Aragorn (Viggo Mortensen) et apparait aussi manipulateur vis-à-vis de Bilbon et donc pas si empathique !

Peter Jackson n’a pour autant pas perdu la main en tant que réalisateur et nous offre des moments de bravoure dont notamment la scène très réussie des tonneaux au château des elfes et la poursuite sur la rivière.La séquence avec les araignées rappelle d’autres déjà vues avec quelques trouvailles comme le démembrement de l’une d’elle par les nains .

le-hobbit-la-desolation-de-smaug-banniere-tauriel-legolas

Jackson a eu aussi l’intelligence de créer le personnage de Tauriel (Evangéline Lilly) qui apporte une fraicheur nouvelle à l’intrigue avec ce personnage d’elfe frondeur et action girl non conventionnelle.  Une elfe non aristocrate, « self made woman », servant de garde à la cour royale auprès du prince Legolas, plus  taciturne et autain que dans le seigneur des anneaux (Orlando Bloom)  et qui tombe amoureux d’un nain !

La vraie bonne nouvelle c’est la réussite de la transcription à l’écran du dragon Smaug avec la voix caverneuse de Benedict Cumberbatch   (le méchant dans Star Trek Into the Darkness et Sherlock Holmes à la TV ) Mais il n’apparait que dans les 45 dernières minutes sur un film de 2H45 ! Bilbon (Martin Freeman) n’est  pas aussi très servi par le rôle dans cet opus, même si son attirance progressive et ambivalente envers le « précieux » est intéressante.

Le titre en lui-même « La désolation de Smaug » n’est pas respecté et aurait convenu au 3 ème volet, le dragon partant pour semer la déolation à la toute fin du film ! Alors doit-on voir « The Hobbit La désolation de Smaug »  comme un énorme teaser de 2h45 pour l’épilogue de cette 2 ème trilogie ?

Jackson nous doit une petite revanche avec  « The Hobbit Histoire d’un aller et retour » !

  

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