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L'oeil du cinéphile 06
L'oeil du cinéphile 06
  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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8 février 2012

Billet d'humeur sans notation de "Les betes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin avec Quvenzhané Wallis...

Billet d’humeur sur « Les Bêtes du Sud sauvage » de Benh Zeitlin avec Quvenzhané Wallis, Dwight Henry…

Les bêtes du sud sauvage - Bande annonce (VOST-HD)

Plus d'infos sur : http://www.cinemovies.fr/film/les-betes-du-sud-sauvage_e459624" />

Les betes du sud

Est qu’Hollywood  voudrait se donner bonne conscience ? Comment un premier film indépendant au style épuré réalisé par un inconnu de 30 ans, se retrouve à concourir dans la catégorie du meilleur film avec des incontournables du 7 ème art comme Spielberg ? Que dire de la catégorie meilleure actrice avec Quvenzhané Wallis ?

Alors le terme Objet Cinématographique Non Identifié pourrait s’appliquer à ce premier long métrage ! Car sous ces aspects docu fiction poétique, c’est bien sur les épaules ou à travers les yeux de l’actrice de 9 ans (le rôle qu’elle incarne a 6 ans) que repose ce premier film phénomène encensé par la critique internationale (Caméra d’or à Cannes / Festival de Sundance/ nominations Oscars 2013…) !

L’histoire se résume par l’épilogue du film « Hushpuppy vivait dans un bassin avec son papa ». Voilà en gros les taudis du bayou vus par une petite fille au caractère bien trempé, en demande d’amour qui veille sur son père  aimant, dépassé , violent ,alcoolo, drogué et malade. Alors c’est vrai l’atout du film est Quvenzahné Wallis qui compose une sorte d’enfant sauvage au féminin avec une présence et une tchatche  naturelles qui  évitent les tics de comédie.

Un Cinéma social, vérité, décrivant la pauvreté des bayous, accentuée  après une tempête (insalubrité) dans une Amérique d’Obama où la misère reste présente au quotidien de bon nombre d’américains laissés pour compte par la société US. Le film intimiste, minimaliste est atypique par son style (caméra à l’épaule, contrastes des plans…) par son choix narratif (pas vraiment d’histoire mais plus une chronique de la pauvreté et de l’âpreté de l’existence vu par la petite fille, petit animal au cri strident, qui va débuter son parcours initiatique à la Vie « à la dure » !)

« Tout l’univers marche bien quand chaque chose est à sa place » dit la voix off de la petite fille. On pourrait l’appliquer à ce film, non dénué certes de qualités, pas ennuyeux mais qui apparait assez singulier (une spectatrice le qualifia de « spécial »), voir incongru, de le placer parmi les meilleurs films de 2012 !

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Commentaires
D
Au vu du nombre de textes de toute sorte truffés de fautes d'orthographe publiés au quotidien, il est franchement réjouissant de tomber sur ce billet!
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