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L'oeil du cinéphile 06
L'oeil du cinéphile 06
  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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9 février 2012

AMORE

          
AMORE : BANDE-ANNONCE HD VOST

 

Amore bis

    " AMORE "  de Luca Guadagnino  Avec Tilda Swinton

oeil dessin  oeil dessin +

« Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone » 

Les célèbres vers de Verlaine semblent écrits pour ce film italien au titre générique et universel « AMORE » ! Le mot langueur a plusieurs sens et c’est plutôt dans « l’attitude rêveuse d’abandon » qu’il faut le comprendre en tout cas pour le rôle principal joué par Tilda Swinton, productrice du film. Elle joue une bourgeoise qui tombe amoureuse d’un ami de son fils cuisinier de son état. Cette description de cette famille bourgeoise milanaise est d’un point de vue  formel, belle, esthétisante. Les lumières des scènes bucoliques entre le jeune amant et la bourgeoise aux allures hitchcockiennes, l’espace d’un plan, tranchent avec la froideur de l’hiver milanais du début ; dans les deux cas ce sont deux tableaux et c’est un peu l’impression qui se dégage de l’ensemble, une chronique « peinte » au sens propre du terme ou le drame n’est jamais loin.

Un film où le naturalisme, la tragédie grecque et la longueur du traitement sont savamment mis en scène.

Donc pour toute vision d’un tableau la sensibilité est le maitre mot, pas d’action à l’américaine mais une « peinture » à l’européenne épurée et sophistiquée.

Une chronique lente, parfois contemplative, dominée par Tilda Swinton avec du charme certes mais demandant une exigence, une disponibilité complice pour le spectateur du fait du rythme indolent et mélancolique du film. 

 

« …Et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte deçà, delà, pareil à la feuille morte. »

 

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