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L'oeil du cinéphile 06
L'oeil du cinéphile 06
  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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14 février 2012

Critique Cinéma "les petits mouchoirs"


Bande annonce Les petits mouchoirs

«Les Petits Mouchoirs »                                  

    De Guillaume Canet                                      oeil dessinoeil dessinoeil dessin

 affiche-les-petits-mouchoirs

 

Comment allait  être le film très personnel et très promo médiatique de Guillaume Canet ? C’est un film de potes avec cette complicité immédiate tant désirée par le réalisateur. On sent des liens profonds d’amitié entre ces personnages :

Gilles Lelouche, le séducteur adultère pro qui comprend qu’il tient à sa femme quand elle le largue ;

Marion Cotillard , la bisexuelle axée sur l’humanitaire, çàd l’autre et qui n’arrive pas à construire sa vie ;

François Cluzet, l’obsessionnel compulsif, ayant réussi dans les affaires qui offre leurs vacances dans sa maison et son bateau à ses potes ;

Joel Dupuch, l’exploitant ostréiculteur généreux et vrai (c’est son métier dans la Vie) du bassin d’Arcachon ;

Benoit Magimel, le père de famille ostéopathe perturbé par l’ « admiration-attirance » qu’il porte à Cluzet ;

Laurent Laffite, l’amoureux transi,  grand adulescent , qui s’est fait larguer et qui espère récupérer sa dulcinée ;

Toute l’ambiance du film  nous permet de rendre ses personnages attachants et de rentrer tout de suite dans le film qui dure 2h34 mais qu’on ne voit pas passer. Avec un fil directeur, Jean Dujardin, sur quelques scènes, qui est le bon pote victime d’un accident et fédérateur d’émotions ; le casting est réussi et le fait d’avoir choisi Jean Dujardin, judicieux, rôle quasi participatif mais o combien important dans la dramaturgie du film et l’adhésion émotionnelle des spectateurs.

Canet réussit un film sur l’Amitié qui fait sourire et rire mais pas seulement et si certaines critiques feront la fine bouche, je ne cache pas, pour tout dire, le plaisir que j’ai eu à aller à la rencontre de cette galerie de potes et à adhérer à cette émotion si communicative.

Les spectateurs se font « entendre » par des « bruits de nez émus » et des yeux rougis se croisent à la fin de la projection, quand les lumières se rallument progressivement.

Une bouffée d’air frais est venue du Cap Ferret, la marée des complicités, des non-dits refoulés, des coups de gueule, des éclats de rire et des larmes  est venue jusqu’à Nous,  un instant de Vie avec une BO « bien sentie ». Deux petits bémols la version de « My Way » de Nina Simone ne figure pas sur la BO et… « y a plus de confiote ! »

 

Stéphane VALETTE

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