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L'oeil du cinéphile 06
L'oeil du cinéphile 06
  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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9 février 2012

Bande annonce "The Raven"

Bande annonce de "The Raven" avec John Cusack et Alice Eve

Edgar Allan Poe en "Sherlock" sur les traces d'un tueur ne série au XIX ème siècle voilà l'histoire de "The Raven "qu'on peut traduire par "Le corbeau" , titre d'un de ces plus célèbres poèmes traduit par Beaudelaire* et Mallarmé!!!

D'après la bande annonce on retrouve un univers visuel proche de "From Hell" des frères Hughs (avec Johnny depp sur Jack l'éventreur) ou dans un moindre aspect le "Sleepy Hollow" de Tim Burton!

Coté Casting John Cusack en Edgar Allan Poe et la belle Alice Eve découverte (dans tous les sens du mot!) dans "Droit de passage". Pour les fans de thriller et d'ambiance pesante , la bande annonce est efficace, attendons donc le film!!


L'ombre du Mal (Le Corbeau / The Raven) - Bande-Annonce / Trailer [VFQ|HD]

 Pour les "littéraires", les curieux, les poètes ou les trois à la fois , vous trouverez des extraits du dit  poème d'Edgar qui doit etre éloigné du film hollywoodien mais qui donne une idée de l'univers et du style descriptif d'Edgar Allan Poe.

 Pour ceux intéressés uniquement par l'image ou/ et le Cinéma pur et dur, vous pouvez passer au papier suivant? As you wish!!!!!!  

*POEME d'Edgar Allan POE "le corbeau"traduit par Beaudelaire /      Extraits:

« Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu'un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, — murmurai-je, — qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela, et rien de plus. »

Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, — et qu’ici on ne nommera jamais plus..../...

Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais, avec la mine d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; — il se percha, s’installa, et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, — lui dis-je, — soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! ».../...

« Prophète ! — dis-je, — être de malheur ! oiseau ou démon, mais toujours prophète ! que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête t’ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l’Horreur hanté, — dis-moi sincèrement, je t’en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée ? ...

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