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L'oeil du cinéphile 06
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  • Critiques sur les dernières sorties ciné ou les fictions TV , rappel des incontournables avec un oeil de cinéphile qui "frise" et quelques humeurs sociétales traitées à travers le prisme de la passion, l'humour, l'émotion. et le feeling!
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L'oeil du cinéphile 06
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8 février 2012

Avis Cinefeel sur série "Penny Dreadful" créée par John Logan avec Eva Green , Timothy Dalton, Josh Hartnett...

Avis Cinefeel sur « Penny Dreadful » créée par John Logan avec Eva Green, Timothy Dalton, Josh Hartnett, Harry Treadaway , Reeve Carney  

Saison 1/ Episodes 1 à 7 * diffusés sur Showtime en Mai/Juin 2014

Penny Dreadful (Serie 2014) "offical Trailer"

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 oeil dessinoeil dessinoeil dessin   

 

Comment sait-on qu’une série est réussie à vos yeux ? Quand on a qu’une hâte, voir l’épisode suivant, c’est déjà bon signe !

Penny dreadful Cast

 « Penny Dreadful » est une série de « genre », là ce serait tendance horrifique mais c’est surtout « l’ambiance »  qui prévaut ! Vous allez plonger dans l’Angleterre victorienne peuplée de notables de la haute bourgeoisie, de petites gens, de prostituées, d’aventurier sans le sou , de chirurgiens border line, de malédictions démoniaques !

La littérature de Mary Shelley, de Bram Stoker planent sur la série comme ère Mina entre deux mondes , la fille de sir Malcom , enlevée par des démons . John Logan arrive à synthétiser plusieurs mythes (le créateur et sa créature, le fantôme de l’opéra pour le machiniste du « Grand guignol » , le maître-vampires et ses esclaves, les phénomènes de possession…)  et à en faire une histoire homogène et pluri-dimensionnelle avec une certaine désespérance et un romantisme noir en fil directeur.

L’épisode 1 « Night work » est un modèle du genre en termes d’exposition de l’intrigue et des personnages. Les ruelles sombres de Londres du XVIII ème siècle sont fidèlement reconstituées et l’atmosphère pesante, intrigante et sombre nous captive.

Les deux gros atouts de la série ce sont le script et le cast !

Les « cliffhangers » (coups de théâtres, révélations, suspense) et les « punch line » (phrases fortes) sont au rendez-vous !

 « Penny Dreadful » respire aussi le Cinéma . John Logan , son créateur et scénariste, a travaillé avec Ridley Scott sur « Gladiator » , Martin Scorsese sur « Aviator » et «  Hugo Cabret » , a écrit « Sweeney Todd » pour Burton ! Le producteur du film est un certain Sam Mendes ayant déjà travaillé avec Logan sur « Skyfall » !

Les deux premiers épisodes sont réalisés par un cinéaste espagnol Juan Antonio Bayona, auteur de « L’orphelinat » complètement raccord avec « l’humeur générale »  de la série.

Tournage de Penny dreadful

Certains plans font penser à des scènes de « l’exorciste » de Friedkin , au niveau des éclairages des ruelles, des brumes, , des jeux de lumières.

Une exigence particulière est portée sur la photo du film. (L’éclairage à la bougie dans l’épisode 6)

Le cast est vraiment malin et judicieux.

 La production a fait appel à Timothy Dalton pour incarner Sir Malcom Murray, ex James Bond rangé des voitures mais aussi acteur shakespearien. Dalton est excellent et apporte sa maturité, sa classe si british et peut être son vécu à ce personnage, aventurier aisé en chasse contre les vampires qui détiennent sa fille !

Josh Hartnett , disparu des « grands » écrans radars et égaré dans des films mineurs , fait aussi une composition juste d’Ethan Chandler , tireur de foire , enrôlé par sir Malcom. Il a un vrai charisme et arrive à faire passer la désespérance de cet aventurier amoureux d’une prostituée tuberculeuse.

Le rôle pivot de la série est celui de Vanessa Ives, spiritualiste cartomancienne communiquant avec les démons, excellemment « habitée » par Eva Green !

Eva Green Penny Dreadful 2

Closers than sisters Penny dreadful

Elle est magnétique , incarnant tour à tour la souffrance , la possession et la séduction mystérieuse.

Tout un épisode (le 5 « Closers than sisters ») lui est consacré, un focus sur le parcours tortueux de cette héroïne presque malgré elle, flirtant avec la folie. La performance de l’actrice dans cet épisode est exceptionnelle. Dans le 2 ème épisode « Session », elle nous offre aussi une scène de possession glaçante et bluffante .(âmes sensibles s'abstenir)

Harry Treadaway en médecin légiste à la double vie tourmentée est impeccable et Reeve Carney campe un Dorian Gray séducteur ambivalent à la vie dépravée ,obsédé par son image et le mythe de la jeunesse éternelle. Ils  complètent tous les deux ce casting 5 étoiles !

« Penny Dreadful » évite les pièges « boursouflés » et too much version « La ligue des gentlemen extraordiniares » , lorgne du côté de « From Hell » du côté reconstitution d’une époque tout en gardant sa spécificité ce qui en fait une série d’épouvante « sociale » de qualité « Cinéma » singulière et addictive.

Elle respecte les codes du genre et innove par ses partis pris de mise en scène, de narration et la qualité de ses interprètes .

Vanessa Ives/Eva green fronce les sourcils et dit « Nous avons tous nos malédictions » et Dorian Gray /Reeve Carney « Nous jouons tous un rôle à la perfection ». On peut le prendre au mot car « Penny dreadful » serait plutôt une sorte de bénédiction au romantisme sombre et envoutant au parfum d’absinthe et d’ « opium pour le peuple » des sériphiles et cinéphiles convertis et addicts !

Un clin d'oeil cinefeel avec ce clip passant à travers l'oeil de chaque personnage : WINK

L'oeil n'est-il pas le reflet de l'âme ? !

Penny Dreadful: Just Like You

 

A l'instar de séries qui s'emparent de genres et les "magnifient"  telles que "True Detective" ou "House of cards" "Penny Dreadful" est incontournable dans celui de "l'horrifique envoutant" !  

Penny Dreadful -- 1. Season 2. Promotional Trailer

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